La Presse en parle...


SOMMAIRE



  • "Portraits sur le vif" par le magazine Audiologie

  • "Audition Mode d'Emploi" par Frédéric Perez, dirigeant de LORIMED®

  • Le Déclin cognitif suite à une surdité

  • Surveiller son audition protège de l'Alzheimer

  • Les traumatismes sonores

  • Vous pouvez accéder aux articles en cliquant dessus

    "Portraits sur le vif" par le magazine Audiologie




    "Audition Mode d'Emploi" par Frédéric Perez, dirigeant de LORIMED®




    Le déclin cognitif lié à une surdité



    www.observatoire-sante.fr
    L'Observatoire de la Santé : Communiqué
    AUDITION : ATTENTION AU DECLIN COGNITIF

    Surveiller son audition protège de l'Alzheimer !!



    LES TRAUMATISMES SONORES


    Musique amplifiée, discothèques, raves-party, baladeurs, ...font de plus en plus de victimes de traumatismes sonores chez les jeunes de la tranche d'âge 15-25 ans. Comment éviter une perte auditive parfois irrémédiable, avec souvent l'apparition d'acouphènes (bourdonnements), voire d'une intolérance aux bruits ordinaires (hyperacousie) ?

    Non seulement ces auditeurs subissent les mêmes agressions quotidiennes du bruit que l'ensemble de la population, mais s'y ajoutent les effets de la musique amplifiée dont ils sont de gros consommateurs.

    Seules des actions de prévention de grande envergure, telle celle menée par Audition Santé en partenariat avec le corps médical et relayée au sein des laboratoires d'audioprothésistes du groupement, peuvent éviter ces dégradations auditives.


    Qu'appelle-t-on fatigue auditive ? Une exposition aux bruits de 80 à 90 dB pendant 3 ou 4 heures provoque une fatigue auditive, dont le temps de récupération dépend de l'âge de la personne.

    Par exemple, lorsqu'un jeune de 20 ans est exposé dans une discothèque à une musique de forte intensité (105 dB) pendant 4 heures, son oreille met 24 heures pour retrouver une audition normale. Plus la personne est âgée, plus le temps de récupération est long. De plus, contrairement aux idées reçues, l'évolution de la surdité produite par un traumatisme sonore ne s'arrête pas lorsque le sujet se retire du milieu bruyant.


    RISQUES EN MILIEU PROFESSIONNEL


    Les professionnels exposés à des niveaux sonores dépassant les 90 décibels (dBA) sont tenus par la réglementation, de porter des protections d'oreilles. Sont concernés au premier chef, les employés du bâtiment et des travaux publics, les ouvriers agricoles, (dans les noyeraies en particulier), et plus généralement l'ensemble des professionnels manipulant des appareils à moteur générateurs de bruit, tels marteau-piqueurs, perceuses à percussion, tondeuses, débroussailleuses...

    "Le bruit doit être réduit au plus bas niveau possible compte tenu des moyens techniques existants" : cette déclaration est inscrite dans la réglementation française en vue d'assurer la protection des employés. Cependant, si la loi est appliquée dans les grands groupes industriels, elle l'est moins dans les petites entreprises, l'agriculture et l'artisanat. La surdité est la deuxième maladie professionnelle et 750 cas sont recensés chaque année.


    Protéger son capital auditif. La musique, qui ne devrait être qu'harmonie et détente, devient un "bruit" insupportable pour l'oreille, si sa puissance sonore dépasse un certain seuil. Mais ce danger demeure sournois, car il est masqué par le plaisir de l'écoute. Et les personnes exposées à une musique trop forte, trop "assourdissante", subissent parfois à leur insu, des traumatismes sonores. Or, si certaines pertes auditives peuvent être corrigées (médicaments, opérations, prothèses...), les traumatismes sonores, eux sont irréversibles et la perte auditive est irrémédiable.

    Nous menons une campagne de sensibilisation aux dommages irréversibles que représentent les traumatismes sonores, car là où l'on ne peut guérir, il faut prévenir.


    Plus l'intensité est élevée plus le risque de surdité augmente


    Les sons se composent de vibrations caractérisées par leur intensité et leur fréquence. L'intensité nous permet de juger de la force d'un son, faible ou fort, alors que la

    fréquence donne la sensation de grave ou d'aigu.

    L'intensité est exprimée en décibels (dB) sur une échelle allant de 0 dB à 120 dB, niveau très élevé, nocif pour l'oreille. Quant aux fréquences perçues par l'homme, elles vont de 20 à 20000 hertz.

    Dans la mesure où un son n'atteint pas 90 dB d'amplification, il ne présente aucun danger pour l'oreille. Entre 90 et 120 dB, le bruit est difficile à supporter et il est médicalement nocif.


    TABLEAU DE BRUIT CLASSÉS PAR INTENSITÉ


    15 dB Feuilles légères agitées par un vent doux dans un jardin silencieux.

    20 dB Chuchotement / Studio d'enregistrement / Jardin paisible.

    25 dB Conversation à voix basse entendue à 1,50 m.

    30 dB Appartement dans un quartier tranquille.

    35 dB Bateau à voiles.

    40 dB Lieu calme / Bureau dans quartier calme.

    45 dB Appartement normal avec les bruits minimaux dans la rue.

    50 dB Bruit d'une voiture au ralenti entendu de l'intérieur.

    60 dB Conversation courante / Grands magasins / Rue résidentielle / Bateau à moteur.

    65 dB Valeur limite du bruit de l'environnement (routes, autoroutes) captée par les façades.

    70 dB Restaurant bruyant / Circulation importante.

    80 dB Klaxon de voiture / Mixer.

    85 dB Atelier de tournage et d'ajustage.

    A partir de ce seuil. le bruit est facteur de troubles auditifs.

    95 dB Rue au trafic intense.

    A partir de ce seuil, le bruit est pénible à entendre.

    100 dB Baladeur / Scie à ruban / Moto sans silencieux / Marteau piqueur (à moins de 5 m).

    105 dB Discothèque (avec des crêtes de 120 dB) / Raboteuse / Métro (à l'intérieur).

    A partir de ce seuil, le bruit est difficile à supporter.

    110 dB Atelier de chaudronnerie.

    A partir de ce seuil, le bruit devient douleur.

    120 dB Moteur d'avion à quelques mètres / Concert de rock ou de techno.

    130 dB Décollage d'avion.

    A partir de ce seuil, la loi exige une protection sociale.

    140 dB Turbo réacteur au banc d'essai.

    190 dB Fusée au décollage.

    Conclusion : Au delà de 90 dB, le bruit devient nocif


    Le son acheminé par le conduit auditif heurte la membrane tympanique, laquelle relaie l'information à la chaîne ossiculaire (trois osselets situés à l'arrière du tympan : marteau-enclume-étrier), qui joue un rôle de ressort en amplifiant le son. Poursuivant sa trajectoire, le son fait vibrer le liquide de l'oreille interne, lequel anime de petites cellules (cellules ciliées) et fournit l'information au niveau des fréquences aiguës.

    Si le son dépasse 90 dB, l'oreille au niveau de la chaîne ossiculaire va se contracter pour se protéger du danger qui la menace. Le son est atténué ; c'est ce que l'on appelle "le réflexe stapédien".

    Or, cette protection naturelle contre les agressions sonores va s'affaiblir passée une certaine durée et intensité. Et quand le réflexe stapédien ne joue plus son rôle, le son circule à nouveau, cette fois-ci sans aucune sécurité ni contrôle.

    Ainsi, lors d'un concert d'une durée de 4 heures a une intensité de 120dB, durant les 2 premières heures l'oreille bénéficie d'une protection naturelle mais au-delà apparaît le risque du traumatisme sonore .

    Les cellules ciliées, qui font penser à une forêt, se mettent à vibrer, lorsque passe un son en-deçà de 90 dB. Mais au-delà de 90 dB, ces mêmes cellules ciliées se couchent, tels des arbres sous l'emprise d'un ouragan. Dans l'oreille interne ce traumatisme entraîne une perte irrémédiable des fréquences aiguës situées à 4000 hertz. Et, ni par le biais médicamenteux, ni au moyen d'une prothèse, ni même par la rééducation, il ne sera possible de relever les cellules de l'oreille interne abîmées par l'agression sonore.

    Ceci conduit à une dégradation anormale de l'audition accompagnée de désagréments tels les acouphènes ou l'hyperacousie.


    Même symptômes que les anciens combattants... Après la génération des anciens combattants qui avait subi des traumatismes sonores lors des bombardements, sont apparues les personnes qui suite à une exposition trop importante de l'oreille à la musique, notamment en discothèque, présentent les mêmes symptômes. Le phénomène est identique pour les personnes subissant des traumatismes sonores dans le cadre d'activités professionnelles.

    Que faire en cas de traumatisme sonore ?


    Dès lors qu'interviennent des bourdonnements dans les oreilles, suite à une exposition au bruit de plusieurs heures, il importe de consulter un médecin O.R.L. ou se rendre à l'hôpital le plus proche dans les meilleurs délais.

    De deux choses l'une; soit ces bourdonnements ne vont pas disparaître et c'est le signe d'un traumatisme sonore irrémédiable, soit il reste une chance d'un retour à la normale, par intervention médicamenteuse provoquant un afflux sanguin. Au-delà d'un délai de 4 heures, consécutif à une exposition au bruit, toute solution médicamenteuse devient désuète.

    L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu les cellules ciliées de l'oreille interne. Elle conduit à une surdité, dite de perception, qui est irréversible.




    Pour nous contacter :


    Les Laboratoires LORIMED ®


    Audition Lorimed ® - Frédéric PEREZ,


    Audioprothésiste D.E.


    D.E.S.T. d’Ingénieur acousticien CNAM PARIS,


    Spécialiste de l’Enfant sourd et des Acouphènes (bruits & sifflements dans les oreilles).



    SUR RENDEZ-VOUS UNIQUEMENT


    Téléphone : 01.42.00.10.10 - Mobile : 06.30.90.41.98.


    >> Laboratoire d’AUDITION LORIMED ®, 17, rue des Fêtes, 75019, Paris.
    Métro : "Place des Fêtes"- Bus 48 et 60 arrêt "Place des Fêtes" - Tramway T3b arrêt "Hôpital Robert Debré".





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