Les Acouphènes


Les bourdonnements d’oreilles que les autres n'entendent pas...


Difficile de comprendre ces “bourdonnements” ou “sifflements” produits par un dérèglement de l’oreille interne et que le patient est seul à entendre.

Difficile aussi d’en imaginer les conséquences. << on ne sait plus ce qu’est le silence, on vit 24 heures sur 24 dans le bruit, explique un patient qui “fait” avec depuis 20 ans. Mais c’est seulement dans certaine situation (stress, énervement, fatigue, bruit ou vent) qu’ils sont vraiment gênants. Alors je les évite au maximum.>>

A peu près cinq millions de personnes sont concernées par un acouphène et si huit personnes sur dix ne s’en plaignent que peu, une moyenne de 200 000 seraient en revanche totalement démunies face à ce trouble, avec manifestations d’angoisse, d’anxiété et de dépression.


Plusieurs causes sont à l’origine de leur déclenchement : pathologie ou anomalies de l’oreille, prise de médicaments toxiques, etc., mais les deux plus fréquentes sont le vieillissement (prématuré ou pas) des cellules ciliées de l’oreille interne et les traumatisme sonores.


Marie, ex-serveuse de restaurants, souffre depuis des années d'acouphènes sévères mesurés à 61 décibels (dB) à l’oreille droite et 65 décibels dans l’autre (l’équivalent d’une conversation animée quoi !), qui apparaissent sous forme de sifflements du genre “cocotte minute”.

L’exemple de Lucien, imprimeur, est tout aussi parlant : il est soudainement gêné un jour par un acouphène bilatéral sévère, doublé hyperacousie douloureuse (intolérance aiguë à certaine sons). Sa vie bascule, il ne reprendra jamais le travail.


Les acouphènes peuvent prendre des formes très variées en fonction des sujets qui les décrivent comme des sifflements, des bruits de “cocotte minute”, un de “mer à travers un coquillage”, des “musiques diverses dans la tète”, des explosions, des “conversations dans la tète”, etc... qui peut être accompagné de “coeur - ou du poul - qui bat dans la tête” du côté atteint ou au contraire du côté de la bonne l’oreille (si elle n’est pas aussi touchée par l’acouphène).

Il faut noter que le traumatisme sonore dépend de la source sonore, de sa proximité et de la durée d’exposition. : exposé à 100 dB pendant une heure, on observe des lésions et des modifications dans l’organisation des cellules ciliées, qui sont celles de l’audition.

La même exposition à 120 dB, et l’on retrouve des cratères à la place de ces cellules ! Il faut dire que si on peut rester 40 heures à 85 décibels (bruit dans une usine, par exemple), 3 minutes seulement à 120 dB suffisent pour déclencher un gros traumatisme sonore...

Pourtant, il existe bien des limitations sonores : 85 décibels pour les bruits professionnels (il faut quand même porter un casque anti-bruit au-deçà !) et 105 db pour les lieux bruyant fermés comme les discothèques, cinémas, concerts, baladeurs, cafés, restaurants.

Il faut dire que ces limitations sonores ne sont presque jamais respectées, surtout dans les lieux de travail !

Après un traumatisme sonore, il faut réagir dans les trois jours et se rendre chez un médecin O.R.L. ou directement à l'hôpital. Des perfusions de vasodilatateurs (du genre Vastarel, Tanakan...) et l’administration de corticoïdes constituent l’unique arsenal thérapeutique d’urgence. Ces produits permettent d’éviter l’installation d’une perte auditive, ils sont une couverture pour ne pas risquer un accident vasculaire et inflammatoire. On sait, par contre qu’ils ne peuvent presque rien sur les acouphènes installés.

En attendant une guérison ou si les acouphènes sont installés, il faut apprendre à “s’habituer” à ces bruits très agaçants ou même insuportables !

Le deuxième véritable problème est que les acouphènes sont la plupart du temps associés à des surdités ou à des débuts de surdités et/ou d’autres handicaps auditifs.

Des de surdités sont donc souvent associées à des Acouphènes (ou sifflements, ou “bruits dans les oreilles”). La presbyacousie, ou surdités des personnes de plus de 50 ans, est elle une surdité de perception bilatérale aux graves conséquences car les sujets peuvent entendre mais ne comprennent plus se qui est dit ; le message ne “passe plus”, les personnes deviennent Malentendantes, progressivement, lentement mais inexorablement des deux oreilles.

Au début de la déficience, les fréquences les plus aiguës de l’audition (3000-4000-8000 Hz) sont touchées :

la fréquence 4000 Hz, à elle seule, supporte 70 % de la compréhension du message en français !

Dés que la perte est supérieure à 25 décibels, la gêne sociale apparaît, de plus en plus: le sujet ne pourra plus jamais réentendre comme avant sans aides auditives (ou audioprothèses) aux deux oreilles. Les appareils auditifs sont dans la plupart des cas les seuls armes dont on dispose contre les acouphènes et les surdités et les Pouvoirs Publics essaient de sensibiliser la société à ce problème réel et à augmenter le remboursement de Sécurité Sociale (forfait de 199,71 € par appareil à 100%). Les mutuelles peuvent aussi couvrir en général une partie, ou même tout le prix des appareils, mais il y a aussi des aides spéciales allouées par la S.S.: avec la CMU l’appareil peut être gratuit / ou aide de 443,63 €, les caisses de retraites, les Anciens Combattants, les mairies, la Caisse d’Aide Sociale, les services sociaux, les associations…


Les prothèses peuvent donc actuellement réduire les bruits ambiants, couvrir les acouphènes dans certains cas (il faut rester humble !) et privilégier la voix humaine automatiquement !

Aujourd’hui, les appareils intelligent permettent donc d’analyser l’environnement sonore et de sélectionner les programmes qui conviennent à la personne; donc, la sensation d’intensité et la clarté sonore sont ajustés continuellement et sans manipulation.

En effet, le plus gros problème de l’Acouphènique et/ou du Malentendant est qu’il ne distingue pas nettement la parole dans le bruit ou lorsque plusieurs personnes parlent en même temps; or les appareils sont réglables et programmables en fonction de la perte d’audition....

Ce sont de véritables ordinateurs qui peuvent “zoomer” la voix de l’interlocuteur, masquer les acouphènes et diminuer l’intensité du bruit ou du brouhaha en même temps !

Ces prothèses de nouvelle génération renvoient un son aussi pur que celui d’un disque laser, elles répondent ainsi parfaitement au problème posé par les aides auditives classiques qui amplifiaient les voix… mais aussi les bruits (d’où un vacarme inaudible pour la partie auditive du cerveau) !

Les nouveaux appareils permettent également l’écoute au téléphone, la compréhension des émissions télévisée et radiophonique, de saisir la conversation au restaurant… et d’écouter la musique classique sous toutes ses nuances !


Que faire pour solutionner le problème des acouphènes et/ou de malentendance ?


Il est nécessaire d’abord de passer les différents tests audiométriques tonaux et vocaux de compréhension, de déceler le niveau sonore et la/les fréquence(s) des acouphènes et d’essayer gratuitement une ou deux aides auditives programmées en fonction des acouphènes déjà installées et/ou de la perte d’audition des deux oreilles.

Ceci change ainsi rapidement et radicalement la vie de la personne…dont l’audition peux redevenir immédiatement quasiment naturelle !



Pour nous contacter :


Les Laboratoires LORIMED ®


Audition Lorimed ® - Frédéric PEREZ,


Audioprothésiste D.E., Ingénieur acousticien D.E. CNAM PARIS,


Spécialiste de l’Enfant sourd et des Acouphènes (bruits & sifflements dans les oreilles).



SUR RENDEZ-VOUS UNIQUEMENT


Téléphone : 01.42.00.10.10 - Mobile : 06.30.90.41.98.


>> Laboratoire d’AUDITION LORIMED ®, 17, rue des Fêtes, 75019, Paris. Métro : Place des Fêtes.



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